1. |
Vermeille
03:56
|
|||
Je veux voir du sang
Couler de tes oreilles
Couler, couler de tes oreilles
Jusqu’à blanchir ton corps
Avec tout ton sang dehors
Je veux voir du sang
Pleuvoir sur le seuil
Pour arroser ton accueil
Le tapis rouge ruisselle
Sous tes pas qui chancellent
Tu es décevant
Ce baptême vermeil
T’offre un nouvel éveil
Mais tu n’adhères pas du tout
Et déjà tu t’échoues
Un filament
Glisse entre mes cuisses
Une bouillie d’écrevisse
Des petits bouts de toi
Qui me filent entre les doigts
Le graal se déverse sur le sol
Toutes engourdies mes guiboles
Je crois que tu ne veux pas de moi
Le mal se déverse sur le sol
M’engloutit et je suis folle de joie
De t’emmener avec moi
Je veux voir du sang
S‘épaissir sur les murs
Harmoniser les souillures
Encrouter ton âme frêle
Sous ta peau qui grumelle
Je veux voir du sang
Une poisseuse rosée
Qui rafraichit mes idées
Et deviendra le terreau
D’un cycle nouveau
Ton air absent
Me fait voir rouge
Débats-toi, bouge
Époumone-toi
Remplis-moi de joie
Un océan
S’évacue par vagues
Entrainant écume et algues
Je me vide de sens
Et sèche dans le silence
Le graal se déverse sur le sol
Toutes engourdies mes guiboles
Je crois que tu ne veux pas de moi
Le mal se déverse sur le sol
M’engloutit et je suis folle de joie
De t’emmener avec moi
Je veux voir mon sang
Saigner, saigner, saigner, saigner
Je veux voir mon sang
Saigner, saigner, saigner, saigner
Je t’emmène de force
Tu es ma précieuse amorce
Les autres mordront
Et tous en ligne, enfin suivrons
J’accueillerai mes initiés
Au sous-sol de mon palais
Et pour ne jamais qu’ils fuient
Je bouchonnerai la sortie
Le graal se déverse sur le sol
Toutes engourdies mes guiboles
Je crois que tu ne veux pas de moi
Le mal se déverse sur le sol
M’engloutit et je suis folle de joie
De t’emmener avec moi
Le mal se déverse sur le sol
M’engloutit et je suis folle de joie
De t’emmener avec moi
Le mal se déverse sur le sol
M’engloutit et je suis folle de joie
De t’emmener avec moi
|
||||
2. |
Vacca
04:52
|
|||
Dos contre dos, nous faisions la taille
Nous mesurions nos chances à la bataille
Emparqués sur le plancher des vaches
Deux petits d’Homme badinant se gâchent
Les doigts mêlés nous écrasions
Nos os jusqu’à capitulation
Front contre front, tu me touches
C’est toi, moi, la machja, et les mouches
Et des vaches galopent derrière nous ces
Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants
Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux
Encornant nos peaux poreuses
Jeter mes poings
Jeter mon corps
Jeter ma rage
Tout jeter sans thème et sans allégeance
Alléger mon cœur des convenances
Sans avoir l’âge de réfléchir
Tout jeter pour te faire fléchir
La nuit nous ne nous amusions pas moins
L’anonymat éveillait notre faim
D’amour vache et de chair fraiche
Nos instincts pervers s’engouffrant dans la brèche
Nous testions un niveau plus dur
En nous approchant de la clôture
Saignant nos corps sur les barbelés
Croquant la pomme à pleines dents de lait
Et des vaches galopent derrière nous ces
Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants
Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux
Encornant nos peaux poreuses
Jeter mes poings
Jeter mon corps
Jeter ma rage
Tout jeter sans thème et sans allégeance
Alléger mon cœur des convenances
Sans avoir l’âge de réfléchir
Tout jeter pour te faire fléchir
Au matin les bouses ont fleuri
Le bouquet final que j’ai cueilli
J’ai jeté les pétales au pot-pourri
Pour les respirer toute ma vie
Et t’as attrapé une cigogne
Qui n’avait rien à foutre là
Alourdie par les hormones
Elle est tombée dans tes bras
Elle a préparé son nid
Sur notre tapis d’éveil rougi
C’était de la triche, c’était trop doux
C’était pas les règles entre nous
Et les vaches galopent derrière nous ces
Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants
Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux
Encornant nos peaux poreuses
Jeter mes poings
Jeter mon corps
Jeter ma rage
Tout jeter sans thème et sans allégeance
Alléger mon cœur des convenances
Sans avoir l’âge de réfléchir
Tout jeter pour te faire fléchir
Jeter mes poings
Jeter mon corps
Jeter ma rage
Tout jeter sans thème et sans allégeance
Alléger mon cœur des convenances
Sans avoir l’âge de réfléchir
Tout jeter pour te faire fléchir
|
||||
3. |
Crabeau
03:36
|
|||
Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
Le Crapaud est mort
C’est une rose qui m’accueillit à la naissance
Dans le ciel bleu les cloches pondaient de réjouissance
Les fées se penchèrent sur mon berceau par nuées
Chatouillèrent ma langue de leurs baisers sucrés
Dans mon bain de mousse, au vu et au su de tous
Je gobe à tout va les signes que le ciel m’envoie
Un beau jour mon âme sœur croisera mon regard
De l’union de nos colliers cœur jailliront les têtards
Les crapauds deviennent princes, je vous en donnerai la preuve
Mes enfants seront si nombreux qu’ils déborderont des fleuves
Vous qui demandez : Pourquoi ? Pourquoi ? Votre réponse est là, là, là
Fermez les yeux, écoutez-moi, je suis le comment de vos pourquoi
Coa, coa, coa, coa
Chante le crapaud, l’imposteur de trop
Qui suçote la vie sans dent, sans appétit
Et il couine, couine, quand je le palpe
Il crache sa bave, ravale sa rage
Sa salive éclabousse les naïves frimousses
Qui l’écoutent coites et suivent son convoi
Je crois au vent qui me porte et me mène au bon endroit
Je m’adapte sans peine, je m’adapte sans joie
Je ne crois que ce que je vois et je vois surtout ce qui brille
Un bijou qui ne s’offre pas c’est un bijou que je pille
Je crois au confort auprès des plus forts
Tous les loups m’adorent, les loups n’ont jamais tort
Et je crois à la mort, à ce qui croqueront mon corps
Comme j’en croque moi aussi, des mal-en-point, des plus petits
Je crois au don de soi quand ma semence s’affole
Au coït qui colle, qui rend mes plumes toutes molles
Je crois de-ci de-là, mais je crois toujours de bonne foi
Et jamais personne ici-bas ne croira plus fort que je crois
Je crois, crois, crois, crois
Moi le corbeau survolant le chaos
Je déchiquette, je dépouille
Les vies des innocents
Et toi tu quoi ? Quoi ?
Si tu me croises tu ne me recroiseras pas
Je veux du sang
Hinhin
Je veux du sang
Chaud et luisant
Hinhin
Je veux du sang
Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud
Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud
Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud
Crapaud est mort
Crapaud est mort
Et mes corbillats, bébés corbillats
Admirez le corbillard
Vous saurez déjà, vous mes corbillats
Qu’il n’y a pas de hasard
Et mes corbillats, bébés corbillats
Finissez le crapaud
Vous saurez déjà, vous mes corbillats
Que le crapaud n’est pas beau
|
||||
4. |
Souris
05:13
|
|||
Ce soir, c’est le grand soir
Dans le chapiteau du bizarre
Que le concours des mini-monstres commence
Faites un triomphe à leur démence
Que le rideau se lève
Sur cette scène de la relève
Des nouveautés génétiques
Convoitées par le public
Que la lumière éclate
Et coule sur ces chairs moites
Suintant l’ombre funeste
Sans reste du céleste
Les mâles et les femelles
Impubères ondulent
Exhibent en ribambelle
Leurs plus belles molécules
Leurs formes se contorsionnent
Dans un ballet tournoyant
Le chapiteau frissonne
Claque des mains terriblement
Les créateurs s’agitent au premier rang
Leurs cravaches voltigent pour assurer le rendement
Des greffons d’avortons mis en scène ce soir
La monstrification de leur rêve de gloire
La fierté fait étinceler leurs yeux noirs
Et la fièvre explose en orage exutoire
Touchées par la foudre, les chaises s’envolent
En joyeux carrousel surplombant les idoles
Sur la scène, ils se démènent
S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire
Sur le trapèze, ils semblent à l’aise
S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir
Souris, souris
Brille comme une étoile
Souris, souris
Ma beauté fœtale
Souris, souris
Fait monter les enchères
Souris, souris
Rend maman fière
Souris, souris
Jette un bisou secoue la patte
Souris, souris
Sous les pierres et les tomates
Quel bel amas de tissus organiques
Ornementés d’écailles, de plumes et de graphiques
Tempes cornues, œil vidé, dents taillées, torse plastique
Langue fendue, lèvres brodées, genoux pliés, tares ludiques
Ils paradent en fourrure, en cuir, en satin
Sur leurs pieds sculptés en petits escarpins
Leur tête lévite au bout d’un cou sans fin
Et leurs muscles impurs donnent faim de câlins
Des corps gavés, boursouflés, dont la graisse
Sature et fissure l’épiderme pour que naissent
D’harmonieuses nécroses qui éclosent en symbiose
Et leur âme gicle en apothéose
Un diadème épineux sur leur scalpe sacrifié
Leur halo s’embrase, avant de cendrer
Ainsi se calcinent ces dépouilles en boule
La fumée chatouille, enivre la foule
Sur la scène, ils se démènent
S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire
Sur le trapèze, ils semblent à l’aise
S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir
Sur la scène, ils se démènent
S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire
Sur le trapèze, ils semblent à l’aise
S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
Quelle belle soirée
Quels spécimens
Ils n’ont pas ménagé leur peine
Élégantes monstruosités
De jeunes prodiges, Applaudissez
Sans oublier leurs créateurs
Et leur génie éblouissant
Leurs doigts de fée ont fait honneur
Viviséqué magnifiquement
Sans eux rien de tout ça ne serait possible
Les départager me brise le cœur
Mais les règles sont inflexibles
Je vais donc nommer le vainqueur
Applaudissez, applaudissez
Je vais vous révéler son nom
Si seulement tous pouvaient gagner
Mais il y aura d’autres éditions
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
|
||||
5. |
Mido
05:17
|
|||
Souveraine d’un palais
Palais construit de pierres
Les pierres qu’on lui a jetées
Protègent aujourd’hui sa chair
Souveraine se balance
Danse dans ses couloirs immenses
Les bras chargés du trésor
Ce lourd trophée qu’elle arbore
Je fis vœu de richesse
Et la vie me fit des largesses
Souveraine que la mort gâte
Déjà de ses stigmates
Nul Homme ne joue dans ma cour
Mon bonheur m’isole
Sous des baldaquins de velours
L’autel sanguinole
Dans ma tour les étages
S’envolent dans les nuages
J’y monterai mon trésor
Pour que les Dieux l’adorent
Les corbeaux, mes apôtres
Répandent ma légende
Ils chantent : « Gare aux vôtres,
La souveraine est gourmande »
Les hordes, les hordes, approchent mon trésor
Les hordes, les hordes, veulent voler mon trésor
La lueur de la lune
Change la pierre en argent
Et la nuit ma fortune
Appâte des hordes de gens
Mon beau palais d’argent
Les gens se battent à l’entrée
Se battent à l’entrée
Mais je n’en ferai pas entrer
Sauf ceux qu’ont de l’argent
Beaucoup d’argent
Les mains pleines d’argent
Ils les baisseront pas c’est sûr
Sauf ceux qu’on de l’argent
Beaucoup d’argent
Mais les mains pleines d’argent
Ils racleront mes murs
Alors ils restent tous dehors
Et du haut du balcon du roi
Je leurs montrerai mon or
Celui que personne d’autre n’aura
Des mages marchent en tête
Les bergers de ces hordes
Entre hommages et courbettes
Ils implorent miséricorde
Ils sont venus de nulle part
Pensent que partout leur revient
Ils défient mes remparts
Des offrandes plein les mains
C’est leurs larmes jalouses
Qui creusent les douves
Un venin qui infuse
J’en perçois les effluves
Mes sous-terrains prospèrent
Dans l’antre des enfers
J’y suis descendu un jour
Pour fondre mon or au four
L’or de mon aurore
Que j’épargnais jusqu’alors
J’ai façonné l’idole
Que mes corbeaux cajolent
J’ai façonné l’enfant d’or
Mon envié trésor
Mon enfant d’or
D’or
Mon enfant dort
Dort, dort
Et réveille-toi, montre-toi
Du haut du balcon du roi
Je leur montrerai mon or
Celui que personne d’autre n’aura
|
||||
6. |
Cigale
03:57
|
|||
Brusquement le sol devint mou
Fit tomber ce qui tenait debout
Les vagues élaguent la capitale
Et nous bercent à la belle étoile
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
C’est les poissons que Terre préfère
Et nous coulons pour servir leur mer
Décorons le fond du bocal
Enrôlés dans les forces abyssales
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Elle s’est sauvée seule
Engageons de nouvelles recrues
Négocieront-elles mieux la décrue ?
Chacune dans son bateau met voiles
À la quête du chant des cigales
|
||||
7. |
Cage
03:04
|
|||
Un petit gars appelé Cage
Car la vie en fit son otage
Rescapé d’un terrible orage
Cage, Cage, Cage, Cage
Cage s’échoua sur la plage
Cage grignotait les coquillages
S’abreuvait de l’eau des nuages
Cage, Cage, Cage, Cage
Cage capturé par des sauvages
Des hommes ne parlant pas son langage
Parquèrent Cage à l’élevage
Cage, Cage, Cage, Cage
Cage n’est enfant de personne
Venu sans couteau, sans couronne
Dans sa tête les barreaux raisonnent
Saccage, cage, cage, cage
Que fait-il ici ? Il se questionne
Seul se cache quand la nuit frissonne
Le vent le caresse et chantonne
Outrage, rage, rage, rage
Cage grandit bien loin du rivage
Se fondit dans le paysage
Ici l’eau coule douce et sage
Sage, sage, sage, sage
Cage pour se donner du courage
Ronge des restes de coquillages
Sautant de nuage en nuage
Cage, Cage, Cage, Cage
Cage amoureux des beaux visages
Ceux qui lui rappellent l’orage
Un sourire et son corps s’engage
Cage, Cage, Cage, Cage
Cage n’est enfant de personne
Venu sans couteau, sans couronne
Dans sa tête les barreaux raisonnent
Saccage, cage, cage, cage
Que fait-il ici ? Il se questionne
Seul se cache quand la nuit frissonne
Le vent le caresse et chantonne
Outrage, rage, rage, rage
Cage victime de l’arbitrage
N’aura pas l’avantage
Et les bras dans l’engrenage
Cage va payer les dommages
Cage, si c’est ce que la vie lui présage
La violence sera d’usage
Et pour marquer son passage
Cage éclatera de rage
Cage choisira sa cage
à l’intérieur de sa cage
Dans la cage de sa cage
Cage, cage, cage, cage
Cage n’est enfant de personne
Venu sans couteau, sans couronne
Dans sa tête les barreaux raisonnent
Saccage, cage, cage, cage
Que fait-il ici ? Il se questionne
Seul se cache quand la nuit frissonne
Le vent le caresse et chantonne
Outrage, rage, rage, rage
Cage n’est enfant de personne
Venu sans couteau, sans couronne
Dans sa tête les barreaux raisonnent
Saccage, cage, cage, cage
Que fait-il ici ? Il se questionne
Seul se cache quand la nuit frissonne
Le vent le caresse et chantonne
Outrage, rage, rage, rage
|
||||
8. |
Baudruche
03:51
|
|||
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour
Baudruche se percera, parsèmera de l’amour
C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court
Baudruche sifflotera son dernier discours
Je me gonfle, me dégonfle, comme un ballon de baudruche
Et je couve, me découvre moitié poule, moitié autruche
Je pèche, me dépêche, au milieu des fanfreluches
Je chante, déchante, une cigale qui trébuche
Et ils rient, se dérident, tous ces convives en costumes
Sous les robes, se dérobent les fruits d’une caduque coutume
Ils se parent au départ de cette course qu’eux seuls assument
C’est la fête, la défaite, je trinque à l’amertume
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour
Baudruche se percera, parsèmera de l’amour
C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court
Baudruche sifflotera son dernier discours
Je traque, détraque, cette euphorie diffuse
À ma taille, les détails d’une broderie disent « intruse »
Je teste, déteste, mon corps qui se refuse
Ça c’est dit, et je dédie mes mots à eux qui s’amusent
Les bides se débrident et les convives pullulent
Plus ils mangent, plus ça me démange de quitter sans préambule
Et sans air, sans dessert, j’avale tout rond la pilule
Je ferai, déferai, tout pour rentrer dans leur bulle
Les ballons volent danser au bal des ballons
Ils déballent leur bedon ballonné de bébés balles
Et d’en bas, mon ballon à moi boude la balade
Tout, tout plat, lui ne pollue pas
Haha
Des petits points qui s’estompent
Suivis des paillettes et des pompes
Pour peu qu’ils s’empalent
Avant de palper les étoiles
Au-delà des nuages ils planent
Au-dessous les punis supplient
Pardonnez mes pensées profanes
Votre mode d’emploi est pourri
Mon pouls est lent, ma peau est pâle
Et ma patience est mise à mal
Leurs débris tombent sur moi, il pleut
Des bouts de baudruche mauves et bleus
Les élus parlent je les entends plus
Partagent le graal, paradent nus
S’élevant dans la société
S’envolant dans la satiété
C’est un lâché de ballons
Un lâché de ballons
C’est un lâché de ballons
Un lâché de ballons
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour
Baudruche se percera, parsèmera de l’amour
Un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court
Baudruche sifflotera son dernier discours
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour
Baudruche se percera, parsèmera de l’amour
Un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court
Baudruche sifflotera son dernier discours
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour
Baudruche se percera, parsèmera de l’amour
C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court
Baudruche sifflotera son dernier discours
|
||||
9. |
Harmonie
06:05
|
|||
Vermeille, Vermeille coule et goutte à goutte perd la boule
Mais son cœur brulant de zèle suit cette petite voix qui l’appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
Vacca, Vacca au galop éclabousse sa jeune peau
Elle perdit son premier duel, et s’enfuit, tant pis, sa vie l’appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
Crabeau, Crabeau double face, l’une est sinistre, l’autre grimace
Pauvre de lui, pauvre fidèle, prie pour qu’à son heure quelqu’un l’appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
Souris, sourit au public qui notera sa plastique
Toujours plus sensationnelle, prête à tout pour qu’on l’appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
Mido, mise au purgatoire, en bas, en haut, tous veulent l’avoir
Si son or reste avec elle, peut-être alors cédera-t-elle à l’appel
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie
Cigale, Cigale s’emballe, compromet notre idéal
La terre se recouvre de sel et c’est à la raison qu’elle appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie
De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras
Cage, Cage, Cage, Cage, est parti sans ses bagages
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Mais c’est la justice qui l’appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie
De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras
De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas
Baudruche, Baudruche se vide à coups de fourchette dans le bide
Tombant seule du haut du ciel, c’est au secours qu’elle appelle
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie
De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras
De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas
De l’autre côté de la montagne, c’est une naissance que l’on festoie
Harmonie, toi qui unis les désillusions, les esprits
Est-ce toi cette ritournelle qui appelle, qui appelle?
De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va
De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi
De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera
De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix
De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie
De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras
De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas
De l’autre côté de la montagne, c’est une naissance que l’on festoie
De l’autre côté de la montagne, ce pan que personne ne voit
|
Maïlys Johannès Montreal, Québec
Maïlys Johannès est une artiste de folk surréaliste Franco-canadienne basée à Montréal, Canada.
Auteure-
compositrice-interprète, musicienne et ingénieure du son de formation, son oeuvre est une fabrique expérimentale de sons dont elle maitrise toutes les étapes de création.
... more
Streaming and Download help
If you like Maïlys Johannès, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp