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L'Appel

by Maïlys Johannès

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1.
Vermeille 03:56
Je veux voir du sang Couler de tes oreilles Couler, couler de tes oreilles Jusqu’à blanchir ton corps Avec tout ton sang dehors Je veux voir du sang Pleuvoir sur le seuil 
Pour arroser ton accueil Le tapis rouge ruisselle Sous tes pas qui chancellent Tu es décevant Ce baptême vermeil T’offre un nouvel éveil Mais tu n’adhères pas du tout Et déjà tu t’échoues Un filament Glisse entre mes cuisses Une bouillie d’écrevisse Des petits bouts de toi Qui me filent entre les doigts Le graal se déverse sur le sol Toutes engourdies mes guiboles Je crois que tu ne veux pas de moi Le mal se déverse sur le sol M’engloutit et je suis folle de joie De t’emmener avec moi Je veux voir du sang S‘épaissir sur les murs Harmoniser les souillures Encrouter ton âme frêle Sous ta peau qui grumelle Je veux voir du sang Une poisseuse rosée Qui rafraichit mes idées Et deviendra le terreau D’un cycle nouveau Ton air absent Me fait voir rouge Débats-toi, bouge Époumone-toi Remplis-moi de joie Un océan S’évacue par vagues Entrainant écume et algues Je me vide de sens Et sèche dans le silence Le graal se déverse sur le sol Toutes engourdies mes guiboles Je crois que tu ne veux pas de moi Le mal se déverse sur le sol M’engloutit et je suis folle de joie De t’emmener avec moi Je veux voir mon sang Saigner, saigner, saigner, saigner Je veux voir mon sang Saigner, saigner, saigner, saigner Je t’emmène de force Tu es ma précieuse amorce Les autres mordront Et tous en ligne, enfin suivrons J’accueillerai mes initiés Au sous-sol de mon palais Et pour ne jamais qu’ils fuient Je bouchonnerai la sortie Le graal se déverse sur le sol Toutes engourdies mes guiboles Je crois que tu ne veux pas de moi Le mal se déverse sur le sol M’engloutit et je suis folle de joie De t’emmener avec moi Le mal se déverse sur le sol M’engloutit et je suis folle de joie De t’emmener avec moi Le mal se déverse sur le sol M’engloutit et je suis folle de joie De t’emmener avec moi
2.
Vacca 04:52
Dos contre dos, nous faisions la taille Nous mesurions nos chances à la bataille Emparqués sur le plancher des vaches Deux petits d’Homme badinant se gâchent Les doigts mêlés nous écrasions Nos os jusqu’à capitulation Front contre front, tu me touches C’est toi, moi, la machja, et les mouches Et des vaches galopent derrière nous ces Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux Encornant nos peaux poreuses Jeter mes poings Jeter mon corps Jeter ma rage Tout jeter sans thème et sans allégeance Alléger mon cœur des convenances Sans avoir l’âge de réfléchir Tout jeter pour te faire fléchir La nuit nous ne nous amusions pas moins L’anonymat éveillait notre faim D’amour vache et de chair fraiche Nos instincts pervers s’engouffrant dans la brèche Nous testions un niveau plus dur En nous approchant de la clôture Saignant nos corps sur les barbelés Croquant la pomme à pleines dents de lait Et des vaches galopent derrière nous ces Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux Encornant nos peaux poreuses Jeter mes poings Jeter mon corps Jeter ma rage Tout jeter sans thème et sans allégeance Alléger mon cœur des convenances Sans avoir l’âge de réfléchir Tout jeter pour te faire fléchir Au matin les bouses ont fleuri Le bouquet final que j’ai cueilli J’ai jeté les pétales au pot-pourri Pour les respirer toute ma vie Et t’as attrapé une cigogne Qui n’avait rien à foutre là Alourdie par les hormones Elle est tombée dans tes bras Elle a préparé son nid Sur notre tapis d’éveil rougi C’était de la triche, c’était trop doux C’était pas les règles entre nous Et les vaches galopent derrière nous ces Sales opportunistes ruminant notre pâture d’enfants Nos erreurs vachifiées devenues des troupeaux Encornant nos peaux poreuses Jeter mes poings Jeter mon corps Jeter ma rage Tout jeter sans thème et sans allégeance Alléger mon cœur des convenances Sans avoir l’âge de réfléchir Tout jeter pour te faire fléchir Jeter mes poings Jeter mon corps Jeter ma rage Tout jeter sans thème et sans allégeance Alléger mon cœur des convenances Sans avoir l’âge de réfléchir Tout jeter pour te faire fléchir
3.
Crabeau 03:36
Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort Le Crapaud est mort C’est une rose qui m’accueillit à la naissance Dans le ciel bleu les cloches pondaient de réjouissance Les fées se penchèrent sur mon berceau par nuées Chatouillèrent ma langue de leurs baisers sucrés Dans mon bain de mousse, au vu et au su de tous Je gobe à tout va les signes que le ciel m’envoie Un beau jour mon âme sœur croisera mon regard De l’union de nos colliers cœur jailliront les têtards Les crapauds deviennent princes, je vous en donnerai la preuve Mes enfants seront si nombreux qu’ils déborderont des fleuves Vous qui demandez : Pourquoi ? Pourquoi ? Votre réponse est là, là, là Fermez les yeux, écoutez-moi, je suis le comment de vos pourquoi Coa, coa, coa, coa Chante le crapaud, l’imposteur de trop Qui suçote la vie sans dent, sans appétit Et il couine, couine, quand je le palpe Il crache sa bave, ravale sa rage Sa salive éclabousse les naïves frimousses Qui l’écoutent coites et suivent son convoi Je crois au vent qui me porte et me mène au bon endroit Je m’adapte sans peine, je m’adapte sans joie Je ne crois que ce que je vois et je vois surtout ce qui brille Un bijou qui ne s’offre pas c’est un bijou que je pille Je crois au confort auprès des plus forts Tous les loups m’adorent, les loups n’ont jamais tort Et je crois à la mort, à ce qui croqueront mon corps Comme j’en croque moi aussi, des mal-en-point, des plus petits Je crois au don de soi quand ma semence s’affole Au coït qui colle, qui rend mes plumes toutes molles Je crois de-ci de-là, mais je crois toujours de bonne foi Et jamais personne ici-bas ne croira plus fort que je crois Je crois, crois, crois, crois Moi le corbeau survolant le chaos Je déchiquette, je dépouille Les vies des innocents Et toi tu quoi ? Quoi ? Si tu me croises tu ne me recroiseras pas Je veux du sang Hinhin Je veux du sang Chaud et luisant Hinhin Je veux du sang Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud Crapaud est mort en mangeant la mort au crapaud Crapaud est mort Crapaud est mort Et mes corbillats, bébés corbillats Admirez le corbillard Vous saurez déjà, vous mes corbillats Qu’il n’y a pas de hasard Et mes corbillats, bébés corbillats Finissez le crapaud Vous saurez déjà, vous mes corbillats Que le crapaud n’est pas beau
4.
Souris 05:13
Ce soir, c’est le grand soir Dans le chapiteau du bizarre Que le concours des mini-monstres commence Faites un triomphe à leur démence Que le rideau se lève Sur cette scène de la relève Des nouveautés génétiques Convoitées par le public Que la lumière éclate Et coule sur ces chairs moites Suintant l’ombre funeste Sans reste du céleste Les mâles et les femelles Impubères ondulent Exhibent en ribambelle Leurs plus belles molécules Leurs formes se contorsionnent Dans un ballet tournoyant Le chapiteau frissonne Claque des mains terriblement Les créateurs s’agitent au premier rang Leurs cravaches voltigent pour assurer le rendement Des greffons d’avortons mis en scène ce soir La monstrification de leur rêve de gloire La fierté fait étinceler leurs yeux noirs Et la fièvre explose en orage exutoire Touchées par la foudre, les chaises s’envolent En joyeux carrousel surplombant les idoles Sur la scène, ils se démènent S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire Sur le trapèze, ils semblent à l’aise S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir Souris, souris Brille comme une étoile Souris, souris Ma beauté fœtale Souris, souris Fait monter les enchères Souris, souris Rend maman fière Souris, souris Jette un bisou secoue la patte Souris, souris Sous les pierres et les tomates Quel bel amas de tissus organiques Ornementés d’écailles, de plumes et de graphiques Tempes cornues, œil vidé, dents taillées, torse plastique Langue fendue, lèvres brodées, genoux pliés, tares ludiques Ils paradent en fourrure, en cuir, en satin Sur leurs pieds sculptés en petits escarpins Leur tête lévite au bout d’un cou sans fin Et leurs muscles impurs donnent faim de câlins Des corps gavés, boursouflés, dont la graisse Sature et fissure l’épiderme pour que naissent D’harmonieuses nécroses qui éclosent en symbiose Et leur âme gicle en apothéose Un diadème épineux sur leur scalpe sacrifié Leur halo s’embrase, avant de cendrer Ainsi se calcinent ces dépouilles en boule La fumée chatouille, enivre la foule Sur la scène, ils se démènent S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire Sur le trapèze, ils semblent à l’aise S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir Sur la scène, ils se démènent S’ils pouvaient parler, ils ne sauraient pas quoi dire Sur le trapèze, ils semblent à l’aise S’ils devaient sauter ce n’serait pas pour rebondir S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera Quelle belle soirée Quels spécimens Ils n’ont pas ménagé leur peine Élégantes monstruosités De jeunes prodiges, Applaudissez Sans oublier leurs créateurs Et leur génie éblouissant Leurs doigts de fée ont fait honneur Viviséqué magnifiquement Sans eux rien de tout ça ne serait possible Les départager me brise le cœur Mais les règles sont inflexibles Je vais donc nommer le vainqueur Applaudissez, applaudissez Je vais vous révéler son nom Si seulement tous pouvaient gagner Mais il y aura d’autres éditions S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera S’il n’y a pas de rappel, la pelle achèvera
5.
Mido 05:17
Souveraine d’un palais Palais construit de pierres Les pierres qu’on lui a jetées Protègent aujourd’hui sa chair Souveraine se balance Danse dans ses couloirs immenses Les bras chargés du trésor Ce lourd trophée qu’elle arbore Je fis vœu de richesse Et la vie me fit des largesses Souveraine que la mort gâte Déjà de ses stigmates Nul Homme ne joue dans ma cour Mon bonheur m’isole Sous des baldaquins de velours L’autel sanguinole Dans ma tour les étages S’envolent dans les nuages J’y monterai mon trésor Pour que les Dieux l’adorent Les corbeaux, mes apôtres Répandent ma légende Ils chantent : « Gare aux vôtres,  La souveraine est gourmande » Les hordes, les hordes, approchent mon trésor Les hordes, les hordes, veulent voler mon trésor La lueur de la lune Change la pierre en argent Et la nuit ma fortune Appâte des hordes de gens Mon beau palais d’argent Les gens se battent à l’entrée Se battent à l’entrée Mais je n’en ferai pas entrer Sauf ceux qu’ont de l’argent Beaucoup d’argent Les mains pleines d’argent Ils les baisseront pas c’est sûr  Sauf ceux qu’on de l’argent Beaucoup d’argent Mais les mains pleines d’argent Ils racleront mes murs Alors ils restent tous dehors  Et du haut du balcon du roi Je leurs montrerai mon or Celui que personne d’autre n’aura Des mages marchent en tête Les bergers de ces hordes Entre hommages et courbettes Ils implorent miséricorde Ils sont venus de nulle part Pensent que partout leur revient Ils défient mes remparts Des offrandes plein les mains C’est leurs larmes jalouses Qui creusent les douves Un venin qui infuse J’en perçois les effluves Mes sous-terrains prospèrent Dans l’antre des enfers J’y suis descendu un jour Pour fondre mon or au four L’or de mon aurore Que j’épargnais jusqu’alors J’ai façonné l’idole 
 Que mes corbeaux cajolent J’ai façonné l’enfant d’or Mon envié trésor Mon enfant d’or D’or Mon enfant dort Dort, dort Et réveille-toi, montre-toi Du haut du balcon du roi Je leur montrerai mon or Celui que personne d’autre n’aura
6.
Cigale 03:57
Brusquement le sol devint mou Fit tomber ce qui tenait debout Les vagues élaguent la capitale Et nous bercent à la belle étoile Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule C’est les poissons que Terre préfère Et nous coulons pour servir leur mer Décorons le fond du bocal Enrôlés dans les forces abyssales Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Elle s’est sauvée seule Engageons de nouvelles recrues Négocieront-elles mieux la décrue ? Chacune dans son bateau met voiles À la quête du chant des cigales
7.
Cage 03:04
Un petit gars appelé Cage Car la vie en fit son otage Rescapé d’un terrible orage Cage, Cage, Cage, Cage Cage s’échoua sur la plage Cage grignotait les coquillages S’abreuvait de l’eau des nuages Cage, Cage, Cage, Cage Cage capturé par des sauvages Des hommes ne parlant pas son langage Parquèrent Cage à l’élevage Cage, Cage, Cage, Cage Cage n’est enfant de personne Venu sans couteau, sans couronne Dans sa tête les barreaux raisonnent Saccage, cage, cage, cage Que fait-il ici ? Il se questionne Seul se cache quand la nuit frissonne Le vent le caresse et chantonne Outrage, rage, rage, rage Cage grandit bien loin du rivage Se fondit dans le paysage Ici l’eau coule douce et sage Sage, sage, sage, sage Cage pour se donner du courage Ronge des restes de coquillages Sautant de nuage en nuage Cage, Cage, Cage, Cage Cage amoureux des beaux visages Ceux qui lui rappellent l’orage Un sourire et son corps s’engage Cage, Cage, Cage, Cage Cage n’est enfant de personne Venu sans couteau, sans couronne Dans sa tête les barreaux raisonnent Saccage, cage, cage, cage Que fait-il ici ? Il se questionne Seul se cache quand la nuit frissonne Le vent le caresse et chantonne Outrage, rage, rage, rage Cage victime de l’arbitrage N’aura pas l’avantage Et les bras dans l’engrenage Cage va payer les dommages Cage, si c’est ce que la vie lui présage La violence sera d’usage Et pour marquer son passage Cage éclatera de rage Cage choisira sa cage à l’intérieur de sa cage Dans la cage de sa cage Cage, cage, cage, cage Cage n’est enfant de personne Venu sans couteau, sans couronne Dans sa tête les barreaux raisonnent Saccage, cage, cage, cage Que fait-il ici ? Il se questionne Seul se cache quand la nuit frissonne Le vent le caresse et chantonne Outrage, rage, rage, rage Cage n’est enfant de personne Venu sans couteau, sans couronne Dans sa tête les barreaux raisonnent Saccage, cage, cage, cage Que fait-il ici ? Il se questionne Seul se cache quand la nuit frissonne Le vent le caresse et chantonne Outrage, rage, rage, rage
8.
Baudruche 03:51
C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour Baudruche se percera, parsèmera de l’amour C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court Baudruche sifflotera son dernier discours Je me gonfle, me dégonfle, comme un ballon de baudruche Et je couve, me découvre moitié poule, moitié autruche Je pèche, me dépêche, au milieu des fanfreluches Je chante, déchante, une cigale qui trébuche Et ils rient, se dérident, tous ces convives en costumes Sous les robes, se dérobent les fruits d’une caduque coutume Ils se parent au départ de cette course qu’eux seuls assument C’est la fête, la défaite, je trinque à l’amertume C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour Baudruche se percera, parsèmera de l’amour C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court Baudruche sifflotera son dernier discours Je traque, détraque, cette euphorie diffuse À ma taille, les détails d’une broderie disent « intruse » Je teste, déteste, mon corps qui se refuse Ça c’est dit, et je dédie mes mots à eux qui s’amusent Les bides se débrident et les convives pullulent Plus ils mangent, plus ça me démange de quitter sans préambule Et sans air, sans dessert, j’avale tout rond la pilule Je ferai, déferai, tout pour rentrer dans leur bulle Les ballons volent danser au bal des ballons Ils déballent leur bedon ballonné de bébés balles Et d’en bas, mon ballon à moi boude la balade Tout, tout plat, lui ne pollue pas Haha Des petits points qui s’estompent Suivis des paillettes et des pompes Pour peu qu’ils s’empalent Avant de palper les étoiles Au-delà des nuages ils planent Au-dessous les punis supplient Pardonnez mes pensées profanes Votre mode d’emploi est pourri Mon pouls est lent, ma peau est pâle Et ma patience est mise à mal Leurs débris tombent sur moi, il pleut Des bouts de baudruche mauves et bleus Les élus parlent je les entends plus Partagent le graal, paradent nus S’élevant dans la société S’envolant dans la satiété C’est un lâché de ballons Un lâché de ballons C’est un lâché de ballons Un lâché de ballons C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour Baudruche se percera, parsèmera de l’amour Un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court Baudruche sifflotera son dernier discours C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour Baudruche se percera, parsèmera de l’amour Un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court Baudruche sifflotera son dernier discours C’est un lâché de ballons qui célèbre ce jour Baudruche se percera, parsèmera de l’amour C’est un lâché de ballons, un lâché prise, prise de court Baudruche sifflotera son dernier discours
9.
Harmonie 06:05
Vermeille, Vermeille coule et goutte à goutte perd la boule Mais son cœur brulant de zèle suit cette petite voix qui l’appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va Vacca, Vacca au galop éclabousse sa jeune peau Elle perdit son premier duel, et s’enfuit, tant pis, sa vie l’appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi Crabeau, Crabeau double face, l’une est sinistre, l’autre grimace Pauvre de lui, pauvre fidèle, prie pour qu’à son heure quelqu’un l’appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera Souris, sourit au public qui notera sa plastique Toujours plus sensationnelle, prête à tout pour qu’on l’appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix Mido, mise au purgatoire, en bas, en haut, tous veulent l’avoir Si son or reste avec elle, peut-être alors cédera-t-elle à l’appel De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie Cigale, Cigale s’emballe, compromet notre idéal La terre se recouvre de sel et c’est à la raison qu’elle appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras Cage, Cage, Cage, Cage, est parti sans ses bagages Le jeu en vaut-il la chandelle ? Mais c’est la justice qui l’appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas Baudruche, Baudruche se vide à coups de fourchette dans le bide Tombant seule du haut du ciel, c’est au secours qu’elle appelle De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas De l’autre côté de la montagne, c’est une naissance que l’on festoie Harmonie, toi qui unis les désillusions, les esprits Est-ce toi cette ritournelle qui appelle, qui appelle? De l’autre côté de la montagne, là où tout le monde va De l’autre côté de la montagne, nous nous retrouverons toi et moi De l’autre côté de la montagne, c’est la foi qui nous guidera De l’autre côté de la montagne, les monstres feront entendre leur voix De l’autre côté de la montagne, les hordes danseront de joie De l’autre côté de la montagne, la mer nous tendra ses bras De l’autre côté de la montagne, plus rien à perdre, nous gagnerons là-bas De l’autre côté de la montagne, c’est une naissance que l’on festoie De l’autre côté de la montagne, ce pan que personne ne voit

about

L’Appel est un parcours musical vers la création, une remise en question sur la fertilité, questionnant la fécondité du projet lui même.
Il s’agit de neufs scènettes sonores truffées de métaphores et illustrées par neufs personnages dont le but est de répondre à l’appel.
Un fil rouge : une trainée de sang, que ses neuf enfants alimentent.

credits

released January 20, 2023

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Maïlys Johannès Montreal, Québec

Maïlys Johannès est une artiste de folk surréaliste Franco-canadienne basée à Montréal, Canada.
Auteure- compositrice-interprète, musicienne et ingénieure du son de formation, son oeuvre est une fabrique expérimentale de sons dont elle maitrise toutes les étapes de création. ... more

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